• Depuis des années, je fais revoir les tables d'addition et de multiplication chaque semaine et je fais un petit test le vendredi.

     

    Je suis convaincue que pour les tables, il est indispensable de créer des automatismes et que la répétition est essentielle. Et ça prend 15 minutes maximum, remplissage du graphique de suivi inclus.

     

    le rituel du vendredi : test de tables (addition et multiplication)

     

    Comme j'ai souvent des élèves allophones et que c'est en maths que c'est le plus facile pour eux, j'ai fini par écrire mes tests sur 4 carnets qui traînaient par là. Comme ça, pas besoin de dicter.

     

    . Les carnets sont pris recto verso. Il y a 8 tests de 20 calculs chacun. Les pages comportent en alternance une multiplication ou une addition et une lettre qui leur permet de se repérer sur le test photocopié (une matrice vierge, toujours la même... en fin d'année je leur fais tracer ce tableau). L'ensemble des carnets couvre toutes les tables. Quand on a fait les 8 tests, on revient au début.

     

    Ainsi, dès que les cahiers sont prêts, je montre les pages l'une après l'autre pendant 3 secondes et les élèves écrivent le résultat. A la fin du test, ils échangent leur cahier, on fait une correction collective et ils écrivent le score de leur camarade.

     

    Enfin, ils prennent leur graphique dans leur porte-vues et reportent leur résultat.

     

    Ce graphique (ainsi que celui des dictées qui exprime le pourcentage de réussite sous forme d'histogramme) est l'occasion de travailler toute l'année différentes représentations des nombres.

     

    Les élèves adorent ces tests et ils obtiennent très vite d'excellents scores !

     

    Et comme ma collègue de CM2 a aussi un rituel avec les tables, nous livrons des sixièmes qui les connaissent parfaitement !

     

     

    Le tableau à coller

    Le graphique des scores

     

    le rituel du vendredi : test de tables (addition et multiplication)

     

    le rituel du vendredi : test de tables (addition et multiplication)

     

    Edit de quelques minutes après : je viens de réaliser que ces carnets se prêteraient très bien à un atelier autonome !


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  • Ah ... ce souvenir d'enfance !!!

     

    Quand nous avions la télé, ma maman ne manquait pas une édition de ce jeu !  Et comme elle calculait à voix haute, c'est d'elle et de ce jeu que j'ai à peu près tout appris du calcul mental ! (merci mamounette et Armand Jammot)

     

     Alors forcément, quand je suis devenue maîtresse, j'ai très vite repris le principe du "compte est bon" dans mes classes.

    Au fil du temps, je l'ai un peu adapté et j'y ai ajouté des contraintes de présentation. Cependant c'est toujours resté un jeu, la dimension hasardeuse du tirage me paraissant vraiment indispensable.

     

    Comment ça se passe ?

     

    J'ai fabriqué des cartes aimantées ( Et ça fait tellement longtemps que je pratique qu'on doit en être à la quatrième  fabrication de cartes ! ) . Chaque semaine, un nouvel élève est chargé du tirage. 

     

    L'élève commence par écrire un nombre à trois chiffres (tous les chiffres doivent être différents et il ne doit pas y avoir de 0), l'encadre, puis pioche 4 cartes "dizaines" , 4 "cartes unités" et les affiche en les disant à haute voix.

     

    A ce stade je calcule de mon côté et dit "le compte est bon "quand j'ai trouvé la solution. (Je trouve généralement avant la fin du tirage, merci encore Mamounette et Armand Jammot )

     

    Le compte est bon

     

    Les premiers temps, je leur laisse 8 minutes pour chercher une solution puis je réduis progressivement pour arriver à 4 minutes. Au bout de quelques semaines, on ajoute un deuxième tirage pour nourrir les super cracks du calcul mental.

    Les règles sont simples :

    •   Chaque nombre ne peut être utilisé qu’une seule fois
    •  — Je ne suis pas obligé d’utiliser tous les nombres
    •  — J’essaie de trouver le calcul en une seule ligne. Dans ce cas je ne peux écrire QUE les nombres du tirage.
    •  — Si je dois utiliser plusieurs lignes, je peux réutiliser le résultat d’une ligne précédente.

     

    Concrètement, dans les cahiers ça donne ça :

     

    Le compte est bon

     

    Et le must du must, auquel on arrive en quelques semaines pour la plupart des élèves :

     

    Le compte est bon

     

     

    Le petit autocollant dans la marge indique que le défi "en une ligne" a été réussi. Les élèves essaient d'aller à toute vitesse puisque s'ils ont le temps de me faire vérifier leur travail avant la fin du temps... ils choisissent leur autocollant. (C'est tellement plus chouette qu'un autocollant choisi par la maîtresse !)

     

    Au bout du temps prévu, l'élève responsable organise la correction. Il désigne un enfant qui vient expliquer et écrire sa solution et un autre qui retire les étiquettes au fur et à mesure pour vérifier qu'il n'y a pas eu de doublon. Bien sûr, le responsable peut se désigner lui-même !

     

    Une seule solution est proposée, sinon ce serait sans fin ! 

     

    NB : les étoiles d'or du premier cahier n'ont rien à voir avec ce rituel mais avec mon système de correction des cahiers (une étoile d'or quand le travail est parfait - un rond bleu quand l'exercice est réussi - un rond vert s'il y a quelques erreurs - un rond orange si ce n'est pas compris - un tampon "travail désinvolte" quand c'est le cas)

     

    Voici les cartes pour fabriquer le jeu. Deux feuilles A4 suffisent. Après plastification et découpage j'applique au dos un morceau de scotch magnétique (formidable invention ce machin ! )

      Le compte est bon         

     

     

     

     

     


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  • Chaque matin ou moins souvent selon la période, nous avons un rituel baptisé "l'instant philo".

     

    J'ai réuni toutes sortes de maximes, proverbes, pensées et aphorismes dans une jolie boîte.

     

    L'instant philo

    Le matin en entrant, les élèves écrivent la date, le titre du rituel tandis que l'élève dont c'est le tour pioche ou choisit une carte et la recopie au tableau. Les élèves la copient à leur tour.

     

    On tourne un sablier de 5 minutes. C'est le temps de réflexion individuelle. Les élèves réfléchissent à cette phrase, à ce qu'elle leur inspire, aux associations d'idées qu'elle suscite etc. Parfois nous couchons le sablier pour interrompre le temps : un mot a été souligné au tableau pour me signifier un problème de compréhension. On prend le temps de l'expliquer en essayant de ne pas induire le sens de cette phrase là en particulier puis on relance le sablier.

     

    Au bout de 5 minutes, les élèves qui le souhaitent, nous font partager leurs réflexions, les autres y réagissent... un dialogue fort intéressant s'installe.

     

    Après plusieurs semaines, le rituel évolue. Au bout des 5 minutes, on tourne à nouveau le sablier... C'est le temps de discussion collective dans chaque groupe.

    Au bout de ces 5 minutes supplémentaires, un "rapporteur" de chaque groupe synthétise à l'oral la teneur de leurs échanges.

     

    Cela nous prépare peu à peu aux "ateliers philo" menés avec la maîtresse G à partir de janvier.

     

    Les cartes utilisées : 

     

     L'instant philo

     L'instant philo

     

     


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